artivisme, travail d'écrivain public, diffusion des principes explicatifs des inégalités et des rapports de domination
dimanche 28 juillet 2013
jeudi 25 juillet 2013
video: Wilfried Lignier, La petite noblesse de l'intelligence. Une sociologie des enfants surdoués
La petite noblesse de l'intelligence
Une sociologie des enfants surdoués
La Découverte
2012
Présentation de l'éditeur
Ce livre s'attache à dissiper le halo de mystère qui
entoure la figure de l'enfant « surdoué». D'où vient-elle ? Comment
est-elle devenue, en France, sous le nom de « précocité intellectuelle
», une question éducative sérieuse et officielle ? Dans quelle mesure
les psychologues reconnaissent-ils cette notion ? Et surtout : qui sont,
qu'attendent et que font les parents qui ont aujourd'hui recours au
quotient intellectuel (QI) pour attester la grande intelligence de
leur(s) enfant(s) ?
À partir d'une enquête menée notamment auprès de
parents, de psychologues et de militants associatifs, ce livre relie
l'affirmation de cette petite noblesse de l'intelligence que constituent
les enfants surdoués à un double contexte : le développement de
pratiques psychologiques privées et l'augmentation de la concurrence au
sein de l'école massifiée.
De façon exemplaire, le cas des surdoués montre comment la psychologie clinique peut fonctionner comme une source légitime de singularisation des enfants dans les secteurs les plus indifférenciés de l'école (de la maternelle au début du collège). Cette singularisation a certes une fonction de réassurance pour des familles qui, bien que plutôt avantagées socialement, sont sujettes à de vives incertitudes éducatives. Mais on ne saurait ignorer les conséquences concrètes qu'a aussi l'anoblissement psychologique : l'institution scolaire se voit pressée d'accorder aux intelligences qui la dépassent les petits privilèges qui leurs sont dus.
De façon exemplaire, le cas des surdoués montre comment la psychologie clinique peut fonctionner comme une source légitime de singularisation des enfants dans les secteurs les plus indifférenciés de l'école (de la maternelle au début du collège). Cette singularisation a certes une fonction de réassurance pour des familles qui, bien que plutôt avantagées socialement, sont sujettes à de vives incertitudes éducatives. Mais on ne saurait ignorer les conséquences concrètes qu'a aussi l'anoblissement psychologique : l'institution scolaire se voit pressée d'accorder aux intelligences qui la dépassent les petits privilèges qui leurs sont dus.
Wilfried Lignier, sociologue, enseigne à l’École normale supérieure. Ce livre est tiré de sa thèse, soutenue en 2010.
mardi 23 juillet 2013
écouter: Sandrine GARCIA, À l'école des dyslexiques. Naturaliser ou combattre l'échec scolaire ?
écouter: Sandrine GARCIA, À l'école des dyslexiques. Naturaliser ou combattre l'échec scolaire ? avec Anne-Claudine Oller
Rue des écoles par Louise Tourret, 23.02.2013
Sandrine Garcia
À l'école des dyslexiques
Naturaliser ou combattre l'échec scolaire ?
La Découverte
2013
Rue des écoles par Louise Tourret, 23.02.2013
Sandrine Garcia
À l'école des dyslexiques
Naturaliser ou combattre l'échec scolaire ?
La Découverte
2013
Présentation de l'éditeur
Existe-t-il une différence de nature entre un mauvais
lecteur et un enfant dyslexique ? Les méthodes ont-elles une
responsabilité dans les troubles des apprentissages ? Certains
incriminent ainsi la « méthode globale », tandis que d'autres imputent
les difficultés de ces enfants à leur milieu social.
Les pouvoirs publics ont, de leur côté, tranché en faveur d'une approche
médicalisante avec la loi de 2005. Sous couvert de « reconnaître » le
handicap que constituent les troubles des apprentissages, ils ont en
fait éludé la question pédagogique. Pourtant, il est aujourd'hui
impossible d'affirmer que les problèmes de lecture d'élèves rapidement
classés comme « dyslexiques » relèvent de dysfonctionnements cognitifs.
Il semble au contraire nécessaire de considérer que la dévalorisation
des aspects les plus techniques de l'apprentissage par les experts de la
lecture a conduit à nier les difficultés réelles de cet apprentissage.
En définitive, la frontière entre les enfants souffrant d'une pathologie
de la lecture et les autres relève avant tout d'une construction
sociale et d'un partage des territoires d'intervention entre les
professionnels de l'éducation (enseignants) et de la rééducation
(orthophonistes).
S'appuyant sur une enquête menée auprès de parents d'enfants dyslexiques, ce livre montre que les difficultés d'apprentissage sont toujours rapportées aux incapacités cognitives des élèves, qui se trouvent ainsi scolairement stigmatisés. Dès lors, le recours à la catégorie de dyslexie devient, pour les parents, une ressource paradoxale, leur permettant d'échapper à la stigmatisation et au renoncement pédagogique du système scolaire.
S'appuyant sur une enquête menée auprès de parents d'enfants dyslexiques, ce livre montre que les difficultés d'apprentissage sont toujours rapportées aux incapacités cognitives des élèves, qui se trouvent ainsi scolairement stigmatisés. Dès lors, le recours à la catégorie de dyslexie devient, pour les parents, une ressource paradoxale, leur permettant d'échapper à la stigmatisation et au renoncement pédagogique du système scolaire.
Sandrine Garcia est maître de conférences en sociologie
à l’université de Paris-Dauphine et enseignante chercheuse à l’IRISSO
(Institut de recherche interdisciplinaire en sciences sociales). Ses
recherches portent sur l’expertise et la mobilisation des savoirs
scientifiques dans les luttes sociales ou/et les politiques publiques.
lundi 22 juillet 2013
écouter: Georges Zimra, Les marchés de la folie
écouter: Georges Zimra, Les marchés de la folie
Tire ta langue par Antoine Perraud, 21.07.2013
Georges Zimra
Les marchés de la folie
Berg International
2013
Présentation de l'éditeur
Tire ta langue par Antoine Perraud, 21.07.2013
Georges Zimra
Les marchés de la folie
Berg International
2013
Présentation de l'éditeur
La folie n’est plus. Elle a perdu son
mystère, son énigme, sa sacralité, son effroi et sa terreur pour devenir
l’empire des troubles psychiques, qu’une société plus permissive que
libre, tolère, autorise et au bout du compte organise dans l’immense
marché mondial de l’industrie pharmacologique. Une raison plus folle que
la folie, mesure, calcule, évalue, nos troubles, nos conduites, nos
comportements et nos émotions pour les réduire à des paramètres de
calculs.
Ce qu’il faut expulser de la folie : c’est le sujet et son indétermination, la langue et sa polysémie, la parole constituante, la souffrance incommensurable. Ce qu’il faut établir : c’est l’adéquation des homme. à leurs désirs, leur conversion au langage machine, leur assignation à un ghetto sémantique. Ce qu’il faut fabriquer : c’est un homme hanté par l’idée du programmable, obsédé par la prédiction et l’anticipation, contrôlé par des optimisateurs d’humeur, modifié par des régulateurs d’émotions, conduit par des adaptateurs de comportements : un homme sans surprise, prédictible, automate, régi par des machine neuronales, cognitives, biologiques, génétiques, comme seule forme d’avenir.
Le moi, forme marchande de l’entreprise néo libérale, s’épuise dans la pléthore et l’abondance d’objets qui miment le manque et le désir. Son illusoire et narcissique autonomie, forteresse vide de l’action publique et politique, a substitué le droit au désir, le privé au public, et réduit l’égalité des citoyens à une suite marchande d’équivalences. Sous le manteau de l’ego c’est la masse qui est gérée, l’homogénéisation des sociétés, qui, sans recourir aux procédés totalitaires, devient la forme aboutie de la totalisation des conduites et des comportements.
Ce qu’il faut expulser de la folie : c’est le sujet et son indétermination, la langue et sa polysémie, la parole constituante, la souffrance incommensurable. Ce qu’il faut établir : c’est l’adéquation des homme. à leurs désirs, leur conversion au langage machine, leur assignation à un ghetto sémantique. Ce qu’il faut fabriquer : c’est un homme hanté par l’idée du programmable, obsédé par la prédiction et l’anticipation, contrôlé par des optimisateurs d’humeur, modifié par des régulateurs d’émotions, conduit par des adaptateurs de comportements : un homme sans surprise, prédictible, automate, régi par des machine neuronales, cognitives, biologiques, génétiques, comme seule forme d’avenir.
Le moi, forme marchande de l’entreprise néo libérale, s’épuise dans la pléthore et l’abondance d’objets qui miment le manque et le désir. Son illusoire et narcissique autonomie, forteresse vide de l’action publique et politique, a substitué le droit au désir, le privé au public, et réduit l’égalité des citoyens à une suite marchande d’équivalences. Sous le manteau de l’ego c’est la masse qui est gérée, l’homogénéisation des sociétés, qui, sans recourir aux procédés totalitaires, devient la forme aboutie de la totalisation des conduites et des comportements.
Georges Zimra est
psychiatre, psychanalyste il exerce à Paris. Il a notamment publié La
Passion d'être deux, Érès, 1998 ; Freud, les Juifs, les Allemands, Érès
2002 ; Penser l'hétérogène, L'Harmattan, 2007 ; Le Sacré, cet obscur
objet de désir, (collectif), Albin Michel, 2009.
dimanche 21 juillet 2013
écouter: Philippe Baqué et Pierre Besse, co-auteurs de "La bio, entre business & projet de société"
écouter: Philippe Baqué et Pierre Besse, co-auteurs de "La bio, entre business & projet de société" Terre à terre par Ruth Stégassy, 02.02.2013
La Bio entre business et projet de société
Sous la direction de Philippe Baqué
Agone
2012
|
« La grande distribution propose des produits bio
importés de l’autre bout du monde, à l’empreinte écologique
catastrophique, cultivés par des ouvriers sous-payés et revendus entre
cinq et dix fois leurs prix d’achat. Pendant ce temps, des paysans
vendent leurs produits bio, avec une réflexion sur un prix juste, sur
des marchés de plein vent ou au sein d’Amap.
Plutôt qu’une démarche indissociablement écologique, sociale et politique, peut-on réduire la bio à une distribution d’aliments sans pesticides pour consommateurs inquiets de leur santé ? La bio peut-elle se mettre au service du “bien-être” d’une partie de la population sans ébranler les fondements de la société de consommation ? » Ce livre collectif est l’aboutissement du travail de journalistes, sociologues, agronomes et paysans. Certains ont mené des enquêtes de terrain en Amérique, en Afrique, au Proche-Orient et en Europe ; d’autres se sont inspirés de leurs pratiques. L’ensemble constitue une critique du « bio-business » mais montre surtout comment des paysans mettent en pratique les principes fondamentaux de l’agriculture bio et proposent des alternatives à un modèle de société destructeur.
> voir quelques photographies réalisées par les auteurs sur le site de l’association Alterravia
Plutôt qu’une démarche indissociablement écologique, sociale et politique, peut-on réduire la bio à une distribution d’aliments sans pesticides pour consommateurs inquiets de leur santé ? La bio peut-elle se mettre au service du “bien-être” d’une partie de la population sans ébranler les fondements de la société de consommation ? » Ce livre collectif est l’aboutissement du travail de journalistes, sociologues, agronomes et paysans. Certains ont mené des enquêtes de terrain en Amérique, en Afrique, au Proche-Orient et en Europe ; d’autres se sont inspirés de leurs pratiques. L’ensemble constitue une critique du « bio-business » mais montre surtout comment des paysans mettent en pratique les principes fondamentaux de l’agriculture bio et proposent des alternatives à un modèle de société destructeur.
> voir quelques photographies réalisées par les auteurs sur le site de l’association Alterravia
Philippe Baqué est journaliste indépendant, collaborateur du Monde diplomatique, de Politis, de Silence, de Témoignage Chrétien…, auteur du livre Un nouvel or noir, Paris Méditerranée, 1999 et réalisateur de films documentaires : Carnet d’expulsion, de Saint-Bernard à Bamako et Kayes ; Melilla, l’Europe au pied du mur ; L’Eldorado de plastique ; Le Beurre et l’argent du Beurre…
Pierre Besse est ingénieur agronome et maraîcher bio
sur une exploitation familiale de la banlieue de Toulouse, membre des
associations Areso (éco-constructeur du sud-ouest) et Terr’eau
(assainissement écologique). Il participe aux réseaux des Amap aux
niveaux régional, national et international. Il écrit des articles pour
les revues Nature et Progrès, Ecorev et Silence.
Michel Besson est co-fondateur de la Coopérative Andines (Voir le site et l’appel à soutien) et de l’association Minga, qui regroupe des entreprises impliquées dans la recherche d’une économie équitable. Sociologue de formation (chargé de cours à l’université de Lille), il est l’auteur d’ouvrages sur les communautés (co-auteur de Tentatives communautaires, 1976), sur les dangers de l’automatisation et sur la Colombie.”
Clémentine Cirillo-Allahsa est journaliste indépendante spécialisée en sciences humaines et patrimoine régional, impliquée à titre professionnel ou personnel dans différentes associations et ONG, dont, entre autres, des ONG sociales et médicales en Inde, Népal et Togo. Ancienne volontaire civile en Palestine, elle est actuellement collaboratrice de Politis.
Silvia Pérez-Vitoria est économiste, sociologue, réalisatrice de films documentaires sur les questions agricoles et paysannes dans divers pays. Auteure des livres Les Paysans sont de retour, Actes Sud, 2005 (prix Farmers’friend 2008 et prix Nonino en 2009) et La Riposte des paysans, Actes Sud, 2010.
Laetitia Mailhes est journaliste indépendante, installée en Californie et spécialisée dans l’agriculture durable et l’alimentation. Fondatrice du blog thegreenplate.org, elle collabore à Radio France International, Care 2 et a participé aux ouvrages L’effet Whuffie, Diateino, 2010 et Seule la diversité cultivée peut nourrir le monde, réponses à l’OMC, Minga, 2011.
Patrick Herman est paysan-journaliste, producteur de fruits bio dans le sud Aveyron, actuellement sans certification ni mention. Impliqué dans le mouvement du Larzac et dans la Confédération paysanne, il collabore à Réalité de l’écologie, le Monde diplomatique, Politis, XXI… a participé au livre collectif de la Confédération paysanne, Changeons de politique agricole, Mille et une nuits, 2002 et est l’auteur de Les nouveaux esclaves du capitalisme, Au diable Vauvert, 2008.
Hind Aïssaoui Bennani est journaliste indépendante sensibilisée à l’agriculture et à la condition de la femme au Maroc, ancienne animatrice de la Confédération paysanne.
Michel Besson est co-fondateur de la Coopérative Andines (Voir le site et l’appel à soutien) et de l’association Minga, qui regroupe des entreprises impliquées dans la recherche d’une économie équitable. Sociologue de formation (chargé de cours à l’université de Lille), il est l’auteur d’ouvrages sur les communautés (co-auteur de Tentatives communautaires, 1976), sur les dangers de l’automatisation et sur la Colombie.”
Clémentine Cirillo-Allahsa est journaliste indépendante spécialisée en sciences humaines et patrimoine régional, impliquée à titre professionnel ou personnel dans différentes associations et ONG, dont, entre autres, des ONG sociales et médicales en Inde, Népal et Togo. Ancienne volontaire civile en Palestine, elle est actuellement collaboratrice de Politis.
Silvia Pérez-Vitoria est économiste, sociologue, réalisatrice de films documentaires sur les questions agricoles et paysannes dans divers pays. Auteure des livres Les Paysans sont de retour, Actes Sud, 2005 (prix Farmers’friend 2008 et prix Nonino en 2009) et La Riposte des paysans, Actes Sud, 2010.
Laetitia Mailhes est journaliste indépendante, installée en Californie et spécialisée dans l’agriculture durable et l’alimentation. Fondatrice du blog thegreenplate.org, elle collabore à Radio France International, Care 2 et a participé aux ouvrages L’effet Whuffie, Diateino, 2010 et Seule la diversité cultivée peut nourrir le monde, réponses à l’OMC, Minga, 2011.
Patrick Herman est paysan-journaliste, producteur de fruits bio dans le sud Aveyron, actuellement sans certification ni mention. Impliqué dans le mouvement du Larzac et dans la Confédération paysanne, il collabore à Réalité de l’écologie, le Monde diplomatique, Politis, XXI… a participé au livre collectif de la Confédération paysanne, Changeons de politique agricole, Mille et une nuits, 2002 et est l’auteur de Les nouveaux esclaves du capitalisme, Au diable Vauvert, 2008.
Hind Aïssaoui Bennani est journaliste indépendante sensibilisée à l’agriculture et à la condition de la femme au Maroc, ancienne animatrice de la Confédération paysanne.
Au sommaire
Introduction : Quel sens donner à la bio ?
1. Colombie : la bio au cœur des conflits
2. La double nature de la bio
3. Élevages de volailles : la bio va-t-elle y laisser des plumes ?
4. Opération « B.I.O. » : guerre commerciale & grande distribution
5. Andalousie : bio et mer de plastique
6. Des acteurs historiques de la bio face aux nouveaux enjeux
7. Maroc : l’obsession exportatrice
8. Biocoop : le grand écart
9. Changer de distribution pour changer de société
10. Comment le lait bio va-t-il tourner ?
11. Les Amap : miracle ou mirage ?
12. Israël – Palestine : la bio entre champ et bataille
13. Semences : la bio contre la bio diversité ?
14. De la démocratie alimentaire aux États-Unis
15. Bolivie : l’agroécologie d’avant la bio ?
16. L’agroécologie, un outil de transformation sociale
Conclusion : Une autre bio pour un autre monde ?
1. Colombie : la bio au cœur des conflits
2. La double nature de la bio
3. Élevages de volailles : la bio va-t-elle y laisser des plumes ?
4. Opération « B.I.O. » : guerre commerciale & grande distribution
5. Andalousie : bio et mer de plastique
6. Des acteurs historiques de la bio face aux nouveaux enjeux
7. Maroc : l’obsession exportatrice
8. Biocoop : le grand écart
9. Changer de distribution pour changer de société
10. Comment le lait bio va-t-il tourner ?
11. Les Amap : miracle ou mirage ?
12. Israël – Palestine : la bio entre champ et bataille
13. Semences : la bio contre la bio diversité ?
14. De la démocratie alimentaire aux États-Unis
15. Bolivie : l’agroécologie d’avant la bio ?
16. L’agroécologie, un outil de transformation sociale
Conclusion : Une autre bio pour un autre monde ?
vendredi 19 juillet 2013
écouter: Les AMAP, dix ans après les débuts, quel avenir ?
écouter: Les AMAP, dix ans après les débuts, quel avenir ?
Modes d'emploi, 28.09.2012
Invités :
Bertrand Mariaux administrateur du réseau des AMAP d’Ile-de-France, par ailleurs lui-même investi depuis six ans dans une AMAP,
Julien Blanc socio-anthropologue de l’environnement au CNRS (Ladyss - Laboratoire Dynamiques Sociales et Recomposition des Espaces). Il analyse les transformations contemporaines des relations entre les sociétés et la nature (agricultures traditionnelle, alternative, biologique).
Daniel Vuillon créateur de la première AMAP
Et des extraits du film de Bénédicte Mourgues, "Homo Amapiens" (Iskra-Images Plus, 2007, 53 minutes).
Modes d'emploi, 28.09.2012
Invités :
Bertrand Mariaux administrateur du réseau des AMAP d’Ile-de-France, par ailleurs lui-même investi depuis six ans dans une AMAP,
Julien Blanc socio-anthropologue de l’environnement au CNRS (Ladyss - Laboratoire Dynamiques Sociales et Recomposition des Espaces). Il analyse les transformations contemporaines des relations entre les sociétés et la nature (agricultures traditionnelle, alternative, biologique).
Daniel Vuillon créateur de la première AMAP
Et des extraits du film de Bénédicte Mourgues, "Homo Amapiens" (Iskra-Images Plus, 2007, 53 minutes).
Nées il y a une dizaine d’années, les Amap concernent aujourd’hui
près de 200 000 personnes, avec environ 1 200 Associations pour le
maintien d’une agriculture paysanne dans toutes les régions de France.
Après avoir rappelé les principes fondateurs de ces contrats de
solidarité liant consommateurs et paysans, la Fondation Copernic
interrogera un représentant du mouvement et un chercheur sur l’avenir
des Amap : poids face à l’industrie agroalimentaire et la grande
distribution, maintien des valeurs initiales dans les relations
concrètes adhérents/producteurs, liens avec l’agriculture biologique et
avec les autres composantes de l’économie sociale et solidaire, soutien
des pouvoirs publics.
mardi 16 juillet 2013
video: GASLAND
Le point de départ de Gasland est une lettre adressée à Josh Fox, le
réalisateur. Elle lui propose cent mille dollars pour pouvoir forer des
puits d'exploitation du gaz de schiste sur sa propriété, en
Pennsylvanie, un Eden forestier bordé par une rivière cristalline,
affluente du Delaware, où ses parents, dans les années 1970, ont
construit une maison de bois idyllique. Sachant que George W. Bush, en
2005, a dispensé les industries de l'énergie du respect des lois
environnementales protégeant l'air et l'eau, et que la multinationale
Halliburton, qui fut dirigée par l'ex-vice-président Dick Cheney, est
pionnière dans l'exploitation du gaz de schiste par fracturation
hydraulique, Josh Fox, pour savoir à quoi il s'expose, entreprend
d'enquêter à travers le pays armé d'une caméra, de son banjo et d'une
curiosité naïve mâtinée d'humour noir. Puisqu'il s'agit d'injecter
violemment dans le sol, à quelque 2 500 mètres de profondeur, un
cocktail de 596 substances chimiques, dont beaucoup sont dangereuses,
comme les éthers de glycol, comment les compagnies, et les autorités qui
leur délivrent des permis d'exploitation, garantissent-elles la
sécurité de ceux qui vivent à proximité ? La réponse, stupéfiante,
apparaît d'emblée, pour se confirmer tout au long d'un périple à travers
les dizaines d'États concernés : elles ne la garantissent pas !
vendredi 12 juillet 2013
jeudi 11 juillet 2013
video: Bruno Toussaint (Prescrire), "Pour mieux soigner, des médicaments à écarter"
{1}
Pour mieux soigner, des médicaments à écarter :
interview de Bruno Toussaint, Directeur Éditorial de Prescrire
26 février 2013
Les patients et les soignants ont intérêt à réviser les traitements en cours, à écarter ces médicaments plus dangereux qu'utiles, et à préférer les traitements éprouvés. Sans attendre que les autorités décident enfin les retraits du marché qui s'imposent au vu des données d'évaluation.
pdf: "Pour mieux soigner, des médicaments à écarter" Rev Prescrire 2013 ; 33 (352) : 138-142. mardi 9 juillet 2013
lundi 8 juillet 2013
video: Marie-Monique Robin, Les moissons du futur: Comment l'agroécologie peut nourrir le monde
Les moissons du futur
Comment l'agroécologie peut nourrir le monde
La Découverte/Arte
2012
Présentation de l'éditeur
« Si on supprime les pesticides, la production agricole chutera de 40 %
et on ne pourra pas nourrir le monde. » Prononcée par le patron de
l'industrie agroalimentaire française, cette affirmation est répétée à
l'envi par les promoteurs de l'agriculture industrielle. De son côté,
Olivier de Schutter, le rapporteur spécial pour le droit à
l'alimentation des Nations unies, affirme qu'il faut « changer de
paradigme », car « l'agriculture est en train de créer les conditions de
sa propre perte ». Pour lui, « seule l'agroécologie peut relever le
défi de la faim et répondre aux besoins d'une population croissante ».
D'après la FAO, il faudra augmenter la production agricole de 70 % pour
nourrir 9 milliards de Terriens en 2050. Comment y parvenir ?
C'est à cette question que répond ici Marie-Monique Robin, en menant l'enquête sur quatre continents. S'appuyant sur les témoignages d'experts mais aussi de nombreux agriculteurs, elle dresse le bilan du modèle agro-industriel : non seulement il n'est pas parvenu à nourrir le monde, mais il participe largement au réchauffement climatique, épuise les sols, les ressources en eau et la biodiversité, et pousse vers les bidonvilles des millions de paysans. Et elle explique que, pratiquée sur des exploitations à hauteur d'homme, l'agroécologie peut être hautement efficace et qu'elle représente un modèle d'avenir productif et durable.
Du Mexique au Japon, en passant par le Malawi, le Kénya, le Sénégal, les États-Unis ou l'Allemagne, son enquête étonnante montre que l'on peut « faire autrement » pour résoudre la question alimentaire en respectant l'environnement et les ressources naturelles, à condition de revoir drastiquement le système de distribution des aliments et de redonner aux paysans un rôle clé dans cette évolution.
C'est à cette question que répond ici Marie-Monique Robin, en menant l'enquête sur quatre continents. S'appuyant sur les témoignages d'experts mais aussi de nombreux agriculteurs, elle dresse le bilan du modèle agro-industriel : non seulement il n'est pas parvenu à nourrir le monde, mais il participe largement au réchauffement climatique, épuise les sols, les ressources en eau et la biodiversité, et pousse vers les bidonvilles des millions de paysans. Et elle explique que, pratiquée sur des exploitations à hauteur d'homme, l'agroécologie peut être hautement efficace et qu'elle représente un modèle d'avenir productif et durable.
Du Mexique au Japon, en passant par le Malawi, le Kénya, le Sénégal, les États-Unis ou l'Allemagne, son enquête étonnante montre que l'on peut « faire autrement » pour résoudre la question alimentaire en respectant l'environnement et les ressources naturelles, à condition de revoir drastiquement le système de distribution des aliments et de redonner aux paysans un rôle clé dans cette évolution.
Marie-Monique Robin, journaliste et réalisatrice, est
lauréate du Prix Albert-Londres (1995). Elle a réalisé de nombreux
documentaires couronnés par une trentaine de prix internationaux et
reportages tournés en Amérique latine, Afrique, Europe et Asie. Elle est
aussi l’auteure de plusieurs ouvrages, dont Voleurs d’organes, enquête sur un trafic (Bayard), Les 100 photos du siècle (Le Chêne/Taschen), Le Sixième Sens, science et paranormal (Le Chêne), 100 photos du XXIe siècle (La Martinière). À La Découverte, elle a déjà publié : Escadrons de la mort, l’école française (2004, 2008), L’École du soupçon (2006) et, en coédition avec Arte-Éditions, le best-seller Le Monde selon Monsanto (2008, 2009).
vendredi 5 juillet 2013
écouter: Les mouvements de jeunesse : des Indignés aux Occupy
avec
- Gus MASSIAH, membre du CRID et du Conseil International du Forum Social Mondial, auteur de Une stratégie altermondialiste, La Découverte, 2010.
- Geoffrey PLEYERS, chercheur au FNRS de l’Université de Louvain et membre du CADIS/EHESS, auteur de Alter-Globalization Becoming Actors in a Global Age, Cambridge, Polity Press,2010.
mercredi 3 juillet 2013
video: "La coopération contre la concurrence" avec Hervé LE CROSNIER, Philippe FRÉMEAUX, Baptiste BLOCH
"La coopération contre la concurrence"
Il y a plusieurs années déjà, le théoricien de l’éducation américain
Alfie Kohn montrait que c’est dans les processus collaboratifs, et non
pas concurrentiels,que les gens fonctionnent de la manière la plus
efficace. Qui plus est, les recherches en anthropologie, en philosophie
et en sciences du cerveau ont mis en évidence le fait que notre espèce
est avant tout coopérative, contrairement à l’image de l’homme isolé,
jusque dans la pensée, imposée par Descartes.
Comment envisager, dès lors, le retour vers cet aspect fondateur de la communauté humaine dans le champ de l’économie, dont les paradigmes semblent aller à l’encontre des recherches précitées ? Comment les expériences coopératives en économie, en France ou dans le monde, peuvent-elles contribuer à contester le modèle de l’économie de concurrence, dominant aujourd’hui ?
Comment envisager, dès lors, le retour vers cet aspect fondateur de la communauté humaine dans le champ de l’économie, dont les paradigmes semblent aller à l’encontre des recherches précitées ? Comment les expériences coopératives en économie, en France ou dans le monde, peuvent-elles contribuer à contester le modèle de l’économie de concurrence, dominant aujourd’hui ?
Septième séance, le 19 mars 2013, de la saison 2012-2013 du Séminaire mensuel de la Fondation Copernic, "PENSÉES ET PRATIQUES D’ÉMANCIPATION", en partenariat avec la revue Mouvements et avec le soutien du programme ANR UTOPIES19
Hervé LE CROSNIER, maître de conférences en Informatique à l’Université de Caen, chercheur asocié à l’ISCC,
spécialiste des technologies de l’Internet et de la culture numérique ;
il est l’auteur de plusieurs publications sur l’édition numérique et
sur la théorie des communs (compte twitter : https://twitter.com/hervelc),
Philippe FRÉMEAUX, éditorialiste au magazine Alternatives économiques, également administrateur de la coopérative qui crée le journal, est notamment l’auteur de La nouvelle alternative ? Enquête sur l’économie sociale et solidaire (Éditions Les Petits Matins, 2011) et de Vingt idées reçues sur les métiers, l’emploi et le travail (Éditions Les Petits Matins, 2012),
lundi 1 juillet 2013
Mathieu Léonard, L’émancipation des travailleurs. Une histoire de la Première Internationale
Mathieu Léonard
L’émancipation des travailleurs
Une histoire de la Première Internationale
La Fabrique
2011
Présentation de l'éditeur
Huit ans : c’est ce qu’a duré l’Association
internationale des travailleurs, plus connue sous le nom de première
Internationale. Une vie brève donc, et pourtant c’est tout un monde qui
change avec la Commune de Paris pour pivot. Entre le meeting fondateur
au St Martin’s Hall de Londres en septembre 1864, et le congrès de la
scission, à la Haye, en septembre 1872, on passe d’un timide réseau
d’entraide ouvrière à une organisation internationale qui parle
ouvertement de révolution sociale. En partant d’un conglomérat
hétérogène de syndicalistes anglais, d’artisans mutuellistes français et
de communistes allemands, on voit surgir en chemin de grandes figures
du mouvement ouvrier comme le Belge César De Paepe et le Français Eugène
Varlin, et l’on assiste à la formation des courants marxistes,
anarchistes et sociaux-démocrates. Pour finir, les épisodes se succèdent
dans la lutte entre les « autoritaires » autour de Karl Marx et les
« anti-autoritaires » autour de Michel Bakounine, lutte qui finira par
faire éclater l’Internationale.
Bien des questions qui sont les nôtres sont déjà posées dans les congrès de la première Internationale, dans les luttes qu’elle a menées et dans les querelles dont elle a fini par mourir. Une richesse largement oubliée, que ce livre restitue avec une entraînante empathie.
Mathieu LéonardBien des questions qui sont les nôtres sont déjà posées dans les congrès de la première Internationale, dans les luttes qu’elle a menées et dans les querelles dont elle a fini par mourir. Une richesse largement oubliée, que ce livre restitue avec une entraînante empathie.
Historien de formation, Mathieu Léonard participe au mensuel CQFD.
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